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Le 26 août 2025 au matin, des milliers de référenceurs se sont réveillés avec cette sensation désagréable que quelque chose clochait. Vous savez, ce moment où vous ouvrez Google Search Console et où vos courbes ressemblent soudainement à une descente aux enfers. Café renversé, crise existentielle, appel panique au client. Le triptyque classique du SEO en 2025.

Sauf que cette fois-ci, deux phénomènes distincts se sont produits quasi simultanément, créant une confusion digne d’un mauvais polar où personne ne sait vraiment qui a tué qui. D’un côté, Google lançait sa énième mise à jour anti-spam. De l’autre, la firme de Mountain View retirait discrètement un paramètre technique utilisé par tous les outils de suivi de positionnement. Résultat : 77% des sites ont vu leurs métriques s’effondrer, mais pour des raisons radicalement différentes.

Bienvenue dans le chaos organisé de l’été 2025. Installez-vous confortablement, on va démêler tout ça.

La mise à jour qui frappe plus vite que son ombre

Commençons par la mise à jour anti-spam du 26 août. Et là, premier élément inhabituel : elle a frappé en moins de 24 heures.

Pour ceux qui ont connu les déploiements interminables des core updates précédentes (vous vous souvenez de ces deux semaines d’angoisse à regarder vos rankings danser la macarena ?), cette vélocité a de quoi surprendre. Google a visiblement décidé d’en finir rapidement avec ce qu’il considère désormais comme du spam.

Et attention, parlons-en de cette nouvelle définition du spam. On n’est plus dans le « bourrage de mots-clés façon 2008 » ou les « réseaux de sites douteux hébergés en .tk ». Non, Google a élargi le périmètre pour inclure les contenus à faible valeur ajoutée. Traduction : si votre contenu ne fait que répéter ce que tout le monde sait déjà sans apporter votre perspective propre, vous êtes potentiellement dans le viseur.

Le déploiement officiel s’est terminé le 22 septembre 2025, soit 26 jours et 15 heures plus tard (oui, Google est précis comme une horloge suisse quand il s’agit d’annoncer la fin de nos souffrances). Mais l’histoire ne s’arrête pas là.

Autour du 9 septembre, une deuxième vague de volatilité a secoué les SERPs. Cette fois-ci, accompagnée de problèmes d’indexation. Certains sites se sont retrouvés dans une situation kafkaïenne : impactés par la première vague, ils commençaient à se remettre… pour recevoir un second coup de massue deux semaines plus tard.

Le mystère du paramètre num=100 (ou comment 77% des sites ont cru mourir)

Maintenant, parlons de l’éléphant dans la pièce. Entre le 11 et le 14 septembre 2025, Google a discrètement désactivé le paramètre &num=100.

« Le para-quoi ? » me direz-vous. Et c’est normal si vous n’êtes pas un geek des SERPs. Ce paramètre permettait aux outils SEO de récupérer 100 résultats de recherche en une seule requête au lieu des 10 habituels. Pratique pour les rank trackers, non ? Semrush, Accuranker, et toute la clique l’utilisaient allègrement.

Problème : 87,7% des sites ont vu leurs impressions GSC s’effondrer du jour au lendemain. 77,6% ont perdu des termes de ranking uniques. Les mots-clés courts et moyens ont été les plus touchés.

Tyler Gargula de LOCOMOTIVE Agency a analysé 319 propriétés et le verdict est sans appel : c’est un carnage… apparent.

Parce que voici le twist : vos rankings réels n’ont probablement pas bougé. Ce qui a changé, c’est la façon dont on les mesure.

Pendant des années, les scrapers utilisant le paramètre num=100 créaient des impressions artificielles dans Google Search Console. Vous aviez l’impression d’être visible sur des positions 50-100 qui, dans les faits, ne généraient jamais aucun clic. Google vient de retirer le voile, et la réalité est moins flatteuse que ce que vos dashboards vous racontaient.

Les outils SEO, eux, pleurent. Leurs coûts d’interrogation des SERPs ont été multipliés par 10. Il faut désormais faire 10 requêtes pour obtenir ce qu’une seule permettait d’obtenir. Brodie Clark, observateur aguerri du petit monde SEO, suggère même que ces scrapers faussaient les métriques de Google Search Console depuis des années.

Comment savoir si VOUS avez vraiment été impacé (le guide qui va bien)

Bon, assez de théorie. Vous êtes ici pour savoir si votre site a pris un coup, et surtout, lequel.

Étape 1 : Ouvrez Google Search Console (ou GA4, on ne juge pas)

Comparez deux périodes :

  • Période 1 : 28 juillet – 25 août 2025 (avant l’update)
  • Période 2 : 26 août – 23 septembre 2025 (pendant/après l’update)

Étape 2 : Regardez les CLICS, pas les impressions

C’est là que ça devient crucial. Les impressions sont faussées par le changement num=100. Le positionnement moyen aussi (surtout sur desktop). Mais les clics ne mentent pas.

Une baisse significative des clics autour du 26 août ? Houston, nous avons un problème.

Pas de changement notable sur les clics malgré l’effondrement des impressions ? Félicitations, vous faites partie des 77% qui ont paniqué pour rien. Vos « impressions perdues » n’existaient que dans les bases de données des rank trackers.

Avant de conclure à une pénalité, assurez-vous que la baisse de trafic n’est pas simplement due à une baisse d’intérêt général pour votre thématique. Si tout votre secteur dégringole sur Google Trends, ce n’est pas Google qui vous déteste, c’est juste que personne ne cherche plus « comment fabriquer son propre pain au levain » maintenant que la pandémie est un lointain souvenir.

Étape 4 : Identifiez les pages touchées

Dans GSC, cliquez sur « Pages » et repérez celles avec une forte baisse de clics (encore une fois, pas d’impressions).

Pour les aficionados de Google Sheets (je vous vois, là, avec vos 47 onglets de tracking), exportez les données et ajoutez une colonne avec la formule =B2-C2 pour calculer la différence entre les deux périodes. Triez par ordre croissant et vous aurez vos pages les plus impactées.

Étape 5 : Cherchez des motifs

Si seulement une ou deux pages sont affectées, il est probable que ce ne soit pas lié à la mise à jour anti-spam. Peut-être qu’un concurrent a publié un meilleur contenu, ou que Google a simplement décidé que votre article « Top 10 des meilleures pratiques SEO 2025 » était le 47ème du genre cette semaine.

Par contre, si plusieurs pages perdent simultanément des clics, cherchez ce qu’elles ont en commun :

  • Ce sont toutes des pages de blog ?
  • Elles font partie de la même catégorie ?
  • Elles ont été écrites en mode « SEO d’abord, humains ensuite » ?

Si vous répondez oui à la dernière question, on tient peut-être notre coupable.

Et si votre site a GAGNÉ du trafic ? (Oui, ça arrive)

Parlons des chanceux. Certains sites ont vu leur trafic exploser après le 26 août. Et non, ce n’est pas un bug dans Google Analytics.

Deux explications possibles :

1. Vos concurrents se sont fait dégager

Si votre SERP était encombrée de sites à faible valeur ajoutée et que Google les a éjectés, félicitations, vous héritez de leurs miettes. C’est le principe des chaises musicales : quand la musique s’arrête, quelqu’un reste debout.

2. Google a enfin reconnu votre génie

Plus sérieusement, si vous aviez déjà du contenu original, basé sur de vraies expériences, avec des images authentiques et des perspectives uniques, cette mise à jour est peut-être votre moment de gloire.

Ce qu’il faut faire dans ce cas :

Ne vous contentez pas de sabrer le champagne (enfin si, faites-le, vous l’avez mérité). Analysez ce qui a fonctionné :

  • Quelles pages ont gagné du trafic ?
  • Qu’ont-elles de spécial ? (Expérience réelle ? Images originales ? Données uniques ?)
  • Comment appliquer ces éléments au reste du site ?

Utilisez votre succès comme template. C’est le moment d’étendre cette approche gagnante à l’ensemble de votre contenu.

Peut-on se remettre d’une mise à jour anti-spam ? (Spoiler : c’est compliqué)

Soyons honnêtes : les mises à jour anti-spam, c’est pas de la tarte. Google utilise probablement des systèmes d’apprentissage automatique pour repérer les contenus peu originaux, et une fois que vous êtes dans leur collimateur, revenir dans les bonnes grâces de l’algorithme est un marathon, pas un sprint.

La mauvaise nouvelle : Il est peu probable de retrouver les performances de chaque page affectée. Si Google a décidé que votre page « Comment faire du SEO en 2025 » était la 148ème variante du même contenu recyclé, vous aurez du mal à la ressusciter.

La bonne nouvelle : Des récupérations pendant le rollout même ont été observées (merci Reddit et BlackHatWorld pour ces retours terrain). Certains sites ont commencé à remonter dès qu’ils ont amélioré substantiellement leur contenu. Pas de délai fixe, mais l’espoir existe.

Ce qu’il faut comprendre : Google ne veut pas punir éternellement. Il veut du bon contenu. Si vous faites une amélioration significative sur de nombreuses pages, une reprise du trafic est possible. Mais on parle de vraie amélioration, pas d’ajuster trois paragraphes et d’ajouter une image de stock.

E-E-A-T en 2025 : L’Expérience avant tout (et Google vérifie)

Parlons maintenant du nouveau mantra de Google : E-E-A-T. Experience, Expertise, Authoritativeness, Trustworthiness. Le premier « E » a été ajouté en décembre 2022, mais c’est en janvier 2025 que Google a vraiment durci le ton.

Les Quality Rater Guidelines mises à jour en janvier 2025 ciblent spécifiquement le « fake E-E-A-T ». Traduction : Google en a marre des contenus qui simulent l’expertise sans l’avoir réellement.

Ce que Google veut VRAIMENT voir :

Experience (le critère n°1 en 2025)

  • Contenu basé sur une expérience vécue et documentée
  • Photos originales (pas de stock photos à la pixabay)
  • Détails spécifiques qu’on ne peut pas trouver ailleurs
  • Témoignages réels avec noms et contexte

Exemple concret :

  • ❌ « Le meilleur CRM pour PME est celui qui offre un bon rapport qualité-prix »
  • ✅ « Après avoir testé HubSpot, Salesforce et Pipedrive pendant 6 mois dans notre agence de 12 personnes, voici pourquoi nous avons finalement choisi… »

Expertise

  • Credentials visibles des auteurs
  • Bylines avec bio complète (pas juste « Par John »)
  • Citations de sources primaires
  • Démonstration de connaissance technique

Authoritativeness

  • Backlinks de sites de confiance dans votre secteur
  • Mentions dans des publications reconnues
  • Présence active sur LinkedIn/Twitter avec vraie audience
  • Interventions en conférences (webinaires comptent aussi)

Trustworthiness

  • HTTPS (évidemment, on est en 2025)
  • Mentions légales complètes
  • Politique de confidentialité à jour
  • Gestion transparente des avis (oui, même les négatifs)
  • Coordonnées facilement accessibles

La stratégie pour créer du contenu qui survit (et prospère)

Voici l’approche que je recommande, testée et approuvée par ceux qui ont survécu (voire prospéré) pendant cette mise à jour :

1. Organisez des sessions d’interview mensuelles

Appelez le patron, les employés, les experts de l’entreprise. En visio, 45 minutes suffisent.

2. Posez les VRAIES questions

  • « Qu’avez-vous fait ce mois-ci qui sort de l’ordinaire ? »
  • « Quelle question revient sans cesse chez vos clients ? »
  • « Quelles nouveautés dans votre secteur que personne ne couvre bien ? »
  • « Qu’est-ce qui est mal compris ou mal expliqué en ligne ? »

3. Enregistrez et transcrivez

Ne comptez pas sur votre mémoire. Utilisez Otter.ai, Descript, ou n’importe quel outil de transcription. Vous aurez de l’or brut.

4. Utilisez un LLM comme assistant (pas comme remplaçant)

Envoyez la transcription à ChatGPT/Claude avec un prompt du genre : « Extrais 10 idées de contenu uniques basées sur cette conversation, en mettant l’accent sur l’expérience réelle et les insights qu’on ne trouve pas ailleurs. »

5. Créez du contenu autour de l’expérience

Votre objectif : que quelqu’un qui lit votre article se dise « Ah, ils l’ont vraiment vécu/fait/testé ».

Pas « Ah, encore un article qui compile les 5 mêmes conseils que partout ailleurs ».

AI Overviews : Le nouvel éléphant dans la pièce (13% des recherches et ça monte)

Pendant qu’on s’inquiétait de la mise à jour spam et du paramètre num=100, Google déployait tranquillement son AI Overview à une vitesse hallucinante.

Les chiffres qui font peur :

  • Janvier 2025 : 6,49% des requêtes
  • Février 2025 : 7,64% (+18%)
  • Mars 2025 : 13,14% (+72% en un mois)

Une étude Semrush sur 10 millions de keywords confirme ce que beaucoup pressentaient : Google est en train de devenir un moteur de réponse, pas juste un moteur de recherche.

Qui est touché ?

88,1% des AI Overviews concernent des requêtes informationnelles. Vous savez, tout ce contenu « comment faire », « qu’est-ce que », « pourquoi ». Le pain quotidien des blogs SEO depuis 15 ans.

Mais attention, ça s’étend :

  • +2,41 points pour les requêtes commerciales depuis janvier
  • Les requêtes navigationnelles ont DOUBLÉ (0,74% → 1,43%)

Ce dernier point est crucial : même votre trafic de marque est désormais en jeu.

Les industries dans la ligne de mire

Top 5 des secteurs les plus impactés (croissance sept 2024 – mars 2025) :

  1. Science : +22,27%
  2. Santé : +20,33%
  3. Société/People : +18,83%
  4. Droit/Gouvernement : +15,18%
  5. Travel : +14,62%

Les (relativement) protégés :

  • Real Estate : +7,11%
  • Shopping : +3,47%
  • News/Sports : croissance faible

Notez un pattern ? Google évite (pour l’instant) les contenus temps réel et les requêtes hautement transactionnelles. Pas question de cannibaliser les précieux revenus publicitaires.

Le paradoxe du zero-click

Voilà où ça devient intéressant. Ahrefs nous dit que les AI Overviews réduisent les clics de 34,5% en moyenne. Panique à bord.

Sauf que… l’étude comparative Datos/Semrush raconte une histoire différente. En comparant les mêmes keywords avant et après l’apparition d’un AI Overview, le taux de zero-click a légèrement baissé (38,1% → 36,2%).

Comment expliquer cette contradiction ? Peut-être que les AI Overviews créent suffisamment de curiosité pour que les gens cliquent quand même. Ou peut-être que Google a mieux optimisé le format pour inciter au clic. Ou peut-être qu’on ne mesure pas encore correctement ce qui se passe.

Une chose est sûre : si vous êtes cité dans l’AI Overview, vous avez gagné. Si vous ne l’êtes pas, vous êtes invisible.

AEO : Le nouveau jeu en ville (et pourquoi vous devriez y jouer)

Pendant qu’on optimise pour Google, une nouvelle frontière s’est ouverte : l’Answer Engine Optimization (AEO).

ChatGPT Search, Perplexity, Claude, Gemini… Ces plateformes ne cherchent pas à vous envoyer vers 10 liens bleus. Elles veulent répondre directement à la question de l’utilisateur. Et elles citent leurs sources.

La différence fondamentale

SEO traditionnel AEO 2025
Apparaître dans les 10 premiers résultats Être cité dans LA réponse
Optimiser pour des keywords Établir une autorité de marque
Mesurer en clics et impressions Mesurer en citations et recommandations
Backlinks = roi Consensus + réputation = roi

Les 7 piliers de l’AEO

1. Schema markup avancé Ne vous contentez pas du basique. FAQ Schema, HowTo Schema, Product Schema avec avis… Tout ce qui aide les machines à comprendre votre contenu.

2. Format Q&A naturel Structurez votre contenu comme une conversation. Les LLMs adorent ça.

3. Citations externes massives Soyez mentionné partout : Reddit, Quora, forums spécialisés, LinkedIn. Les LLMs crawlent ces sources.

4. Brand mentions omnicanales Votre marque doit apparaître de façon cohérente partout sur le web. Les LLMs agrègent ces mentions pour évaluer votre autorité.

5. APIs et feeds structurés Les LLMs n’ont pas de crawlers sophistiqués comme Google. Ils s’appuient de plus en plus sur des feeds structurés. ChatGPT a récemment ajouté l’ingestion de Product Feeds, par exemple.

6. Vidéos YouTube Forte hausse des citations YouTube dans les AI Overviews. Le contenu vidéo transcrit est de l’or pour les LLMs.

7. Gestion de réputation 360° Reviews, forums, réseaux sociaux… Votre réputation en ligne influence directement votre probabilité d’être cité.

Outil gratuit du jour : HubSpot propose un AEO Grader qui vous montre comment ChatGPT, Perplexity et Gemini perçoivent votre marque. Ça pique un peu l’ego, mais c’est instructif.

Google et Microsoft : La guerre de l’IA se joue (aussi) sur les revenus publicitaires

Petit détour par les résultats financiers du Q3 2025, parce que comprendre où va l’argent aide à comprendre où vont les produits.

Alphabet : Premier trimestre à 100 milliards de dollars

Le 29 octobre, Google annonçait des résultats records :

  • 102,35 milliards $ de revenus totaux (+16%)
  • 74 milliards $ de revenus publicitaires (+13%)
  • YouTube : 10,26 milliards $
  • Google Cloud : 15,15 milliards $ (+34%)

Sundar Pichai, tout sourire : « Five years ago, our quarterly revenue was at $50 billion. »

Contexte : il y a 5 ans, Google faisait 50 milliards par trimestre. Aujourd’hui, le double. L’IA n’a visiblement pas (encore) tué le modèle publicitaire.

Le rôle de l’IA confirmé :

  • AI Overviews = +10% d’usage de recherche dans les grands marchés
  • AI Mode a vu ses queries doubler en un trimestre
  • +100 améliorations déployées sur Search au Q3

Traduction : Google pousse l’IA parce que ça fonctionne. Les gens font PLUS de recherches, pas moins. Pour l’instant.

Microsoft : Bing profite de l’effet Copilot

Microsoft Q1 FY2026 (oui, ils ont un calendrier fiscal décalé, ne me demandez pas pourquoi) :

  • 77,7 milliards $ de revenus (+18%)
  • Revenus publicitaires Bing : +16% (hors traffic acquisition costs)

C’est un ralentissement vs les +21% des trimestres précédents, mais ça reste une croissance solide.

Satya Nadella, dans sa prose habituelle de CEO tech : « Our planet-scale cloud and AI factory, together with Copilots operating in high value domains, is driving broad diffusion and real-world impact. »

Traduction pour les humains : « On investit massivement dans l’IA et ça commence à payer. »

Point intéressant : Dans l’earnings call, Microsoft mentionne que « Bing overview pages now include embedded conversational capabilities » et qu’ils ont « took share again in search ».

Bing reste largement minoritaire face à Google, mais la dynamique est là. Et l’intégration avec ChatGPT (dont Microsoft est investisseur majoritaire) pourrait changer la donne.

HubSpot Breeze : Quand l’IA s’invite dans votre CRM (et votre stratégie de contenu)

Impossible de parler de 2025 sans mentionner l’explosion des agents IA. HubSpot a déployé plus de 20 nouveaux agents Breeze en septembre 2025, et certains sont directement pertinents pour le SEO.

Les agents qui changent la donne

Content Agent Génère des landing pages complètes, optimisées SEO, avec formulaires et éléments de conversion. Le tout connecté à votre CRM pour une personnalisation en temps réel.

Knowledge Base Agent Analyse vos tickets support et conversations clients pour auto-générer et mettre à jour vos FAQs. Avec schema markup intégré. Vos FAQs deviennent vivantes et pertinentes par rapport aux vraies questions qu’on vous pose.

Customer Agent Chatbots contextualisés qui s’adaptent instantanément selon les données CRM. Chaque conversation est unique, personnalisée. Résultat : meilleur engagement, meilleur parcours utilisateur, meilleurs signaux comportementaux pour Google.

Les résultats concrets

Jen Spencer, VP chez We Are Girls Club :

« Un projet nécessitant auparavant une à deux semaines peut être mené en quelques minutes. Réduction des délais, gain de réactivité, maintien de la qualité. »

Caroline Runge, Coordinatrice Communication chez Whitley Penn :

« Breeze facilite la reformulation, la synthèse d’idées, la génération de canevas pour blogs, emails ou réseaux sociaux. »

Des témoignages parlent de coûts de production divisés par 10 tout en augmentant les taux de conversion.

Attention : L’IA ne remplace pas l’humain, elle accélère. Vous avez toujours besoin de valider, d’ajuster, de maintenir votre brand voice. Mais au lieu de passer 80% de votre temps sur l’exécution, vous passez 80% sur la stratégie. Le rêve, non ?

Les événements SEO de novembre 2025 (pour ceux qui veulent rester dans le game)

Parce que se former, c’est pas une option en 2025, voici les rendez-vous à ne pas manquer :

5 novembre – Salon du Search Marketing (Lyon)

Organisé par FePSeM. Le grand raout annuel du Search en France. Formations gratuites, networking, découverte de nouveaux services. Si vous êtes dans le SEO/SEA et que vous n’y allez pas, on ne peut plus rien pour vous.

12 novembre – Atelier Google Business Profile (Bordeaux)

Animé par Thibaud Lapacherie. Spécifiquement pour les commerçants, TPE/PME et responsables locaux. Comment transformer votre fiche GBP en levier de croissance concret. Techniques applicables immédiatement.

13 novembre – Formation « Maîtriser l’IA Search » (Bordeaux)

Avec Vincent Terrasi et Baptiste Guiraud. Une journée intensive pour apprendre à :

  • Améliorer votre visibilité dans ChatGPT, Perplexity, Gemini
  • Créer votre propre assistant IA personnalisé
  • Devenir autonome sur les outils IA pour le SEO

Référenceurs, créateurs de contenu, consultants : c’est pour vous.

20 novembre – SEO Garden Party 2025 (En ligne, gratuit)

L’événement 100% online qui vous évite les embouteillages. Tendances actuelles du SEO, stratégies concrètes partagées par des experts. Parfait pour rester à jour sans bouger de votre canapé.

Objectif commun à tous ces événements : Vous rendre plus performant et anticiper les évolutions de 2026. Parce que 2025 a été mouvementée, mais 2026 promet d’être… intéressante.

Ce qu’il faut retenir (si vous n’avez lu que cette partie)

  1. Mise à jour spam du 26 août : Frappe ultra-rapide (24h), cible les contenus à faible valeur ajoutée. Récupération possible mais difficile.

  2. Changement num=100 : 77% des sites paniqués, mais c’est surtout un problème de mesure, pas de ranking réel. Regardez les CLICS, pas les impressions.

  3. AI Overviews : 13% des requêtes en mars 2025 et ça monte. 88% informationnel pour l’instant, mais expansion vers le commercial. Si vous n’êtes pas cité, vous n’existez pas.

  4. E-E-A-T 2025 : L’Experience est le critère n°1. Google détecte le fake E-E-A-T. Misez sur du contenu vraiment original, basé sur des expériences réelles.

  5. AEO : La nouvelle frontière. ChatGPT, Perplexity, Gemini… Être cité dans la réponse > apparaître dans les 10 liens.

  6. Google/Microsoft : Résultats records malgré (grâce à ?) l’IA. 100 milliards pour Alphabet, +16% pour Bing. Le modèle publicitaire n’est pas mort.

  7. Agents IA : HubSpot Breeze et consorts changent la production de contenu. Coûts divisés par 10, mais toujours besoin d’humains pour la stratégie.

Et maintenant ?

Si vous avez été impacté négativement par les changements de cet été, ne paniquez pas. Ou plutôt, paniquez 5 minutes, puis passez à l’action.

Plan d’action en 5 étapes :

  1. Auditez : Identifiez précisément ce qui a chuté (clics, pas impressions)
  2. Analysez : Pourquoi ces pages ? Qu’ont-elles en commun ?
  3. Améliorez : Ajoutez de la vraie expérience, des perspectives uniques, du contenu original
  4. Diversifiez : Pensez AEO, pas que SEO. Soyez visible sur ChatGPT, Perplexity, etc.
  5. Formez-vous : L’IA change le jeu tous les mois. Restez à jour ou restez à quai.

Et rappelez-vous : chaque mise à jour, chaque changement, chaque « crise » du SEO est aussi une opportunité. Pendant que vos concurrents pleurent sur Reddit, vous pouvez prendre des parts de marché.

Le SEO en 2025, c’est un peu comme faire du vélo dans une tempête : c’est chaotique, c’est inconfortable, mais si vous pédalez dans la bonne direction pendant que les autres s’arrêtent pour se plaindre de la pluie, vous finirez devant.

Sur ce, bon courage. Et n’oubliez pas de vérifier vos GSC régulièrement. Pas pour paniquer, juste pour rester informé.

Lionel Godefroid Expert seo

Lionel est un professionnel spécialisé dans l’optimisation des résultats de recherche d’un site internet. Grâce à ses connaissances et à l’utilisation d’outils efficaces, il élabore des stratégies de mots-clés, de liens, de contenu et de référencement local et vidéo afin d’améliorer la visibilité du site sur les moteurs de recherche. En tant que consultant SEO, il utilise également son expertise pour suivre les tendances et mettre en place des stratégies pour faire remonter un site internet dans les résultats de recherche